Presse

  • « Gasparian voyage loin et nous transporte »

    À 29 ans, le jeune homme est aujourd’hui à l'évidence un maître. Il y a dans ce clavier au toucher franc et naturel, à la virtuosité sans esbroufe, le noble parti pris d'une mélancolie sans larmes qui n'obère ni la plongée sensible en eaux troubles ni l'incandescence portée au point de rupture. Gasparian voyage loin et nous transporte.

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    Marie-Aude Roux
    Le Monde, Février 2025

  • « Interprétation magistrale »

    S'il puise sa sève dans la musique populaire, ce XXème siècle arménien se teinte d'une modernité (fantastique Sonate polyphonique de Babadjanian) et d'un orientalisme au lyrisme puissant.

    Philippe Venturini
    Les échos, Novembre 2024

  • « La musique arménienne sublimée »

    On ne peut que louer l’extraordinaire performance de Jean-Paul Gasparian qui joue ces musiques avec naturel et un goût consommé alliant la luminosité et les couleurs de son jeu à une technique pianistique absolument transcendante.

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    Jean-Noël Régnier
    Crescendo Magazine, Novembre 2024

  • « Un festin »

    Son programme commence par des pièces qui ont bercé son enfance, celles d'Arno Babadjanian, dont il soigne les caractères et le dramatisme avec une gestion des dynamiques particulièrement aboutie dans la spectaculaire Sonate polyphonique, et une souplesse de jeu qui rend le Steinway aussi convaincant dans les épisodes percussifs que dans les passages chantants.

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    Sophie Bourdais
    Télérama, Novembre 2024

  • « Son legato est digne de celui de Nelson Freire »

    Il est devenu un jeune maître à la technique admirable et aux conceptions affirmées sans ostentation. Il entend tout, il contrôle tout, manie une pâte sonore dense sans une once de dureté. Il la soumet à une pensée musicale, sérieuse et réfléchie. Son éloquence magnifie la forme et soigne les équilibres dans des paraphrases touffues qui exigent un esprit délié tant Liszt y a fondu les mots dans l'orchestre pour créer une nouvelle dramaturgie. Et le tout dans un piano trop petit pour tout contenir. Mais Gasparian entend et accompagne chaque note, chaque accord jusqu'au bout et son legato est digne de celui de Nelson Freire ou de Vadym Kholodenko.

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    Alain Lompech
    Bachtrack, Octobre 2024

  • « Un alliage de ferveur et de sensualité aussi juste qu'irrésistible »

    Absolu sommet, l'Adagio de Spartacus et Phrygia de Khatchatourian, porté à une incandescence inouïe dans l'arrangement du neveu du compositeur, dont on redécouvre avec délices l'étourdissante Toccata. [...] Vitalité, plénitude de l'incarnat du son, modelé avec souplesse et puissance, exaltent l'humanité de ces pages dans un alliage de ferveur et de sensualité aussi juste qu'irrésistible.

    Pascal Brissaud-Ecrepont
    Classica, Octobre 2024

  • « Un superbe et palpitant retour aux sources »

    Là comme ailleurs, Gasparian nous subjugue : ces pages ont-elles jamais été mieux jouées depuis le compositeur lui-même ? [...] Jean-Paul Gasparian y instille un mélange unique de fragilité, d'étrangeté et de détermination. Un superbe et palpitant retour aux sources.

    Bertrand Boissard
    Diapason, Octobre 2024

  • « Une expression idéale »

    Le souffle poétique du jeune pianiste épouse parfaitement la plume rutilante de Babadjanian, puisant dans la richesse harmonique de ce dernier pour livrer une interprétation saisissante, pleine de fougue et d'émotion. La nature viscérale de ces pages permet au pianiste de déployer toute sa virtuosité, nourrie par une puissance sonore et une conduite électrisante qui s'attellent avec autant de vigueur à l'écriture plus âpre de la Sonate polyphonique du même auteur. [...] Avec une intuition étonnante, Jean-Paul Gasparian semble avoir trouvé une expression idéale au sein de ces œuvres dont la mélancolie profonde, rendue avec une finesse séduisante dans les Danses de Komitas, s'épanche à travers un jeu inspiré, généreux et sincère.

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    Melissa Khong
    Pianiste, Septembre 2024

  • « Un album Debussy qui fera date »

    Le pianiste français Jean-Paul Gasparian nous offre un album Debussy qui fera date. [...] Les Préludes s'animent tels des tableaux colorés d’un spectre puissant mais adapté à leurs multiples tons. C’est une quadrature du cercle de la perfection musicale et de l’imaginaire artistique qui se combinent dans cette lecture majeure.

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    Pierre-Jean Tribot
    Crescendo Magazine, Juillet 2023

  • « La relève des pianistes français »

    Ils n'ont pas dépassé les 30 ans. Ces dix jeunes artistes font partie de la nouvelle génération de pianistes. [...] Si Jean-Paul Gasparian est un pianiste hors pair, il maîtrise peut-être tout aussi bien l'art de la pensée.

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    Flore Caron
    Les Échos, Février 2023

  • « Grand piano »

    Jean-Paul Gasparian est décidément chez lui chez Rachmaninov. Pas une once de sentimentalité, un discours classique équilibré dans un admirable jeu à dix doigts, avec une main gauche fabuleuse qui contre-chante comme le faisait Rachmaninov lui-même, ce n’est pas un mince compliment.

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    Jean-Charles Hoffelé
    Artamag', Octobre 2022

  • « Toute la mélancolie romantique de Rachmaninov renaît sous les doigts de Jean-Paul Gasparian »

    Gasparian a le tempérament idoine pour interpréter ce répertoire. Il en assume le lyrisme et la flamboyance sans s’épancher, possède à la fois la puissance percussive, l’agilité et la sensibilité requises…

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    Sophie Bourdais
    Télérama, Juin 2022

  • « L'interprétation de Jean-Paul Gasparian emmène dans un autre monde »

    C’est avec brio que Jean-Paul Gasparian a relevé le défi. Son jeu est clair et précis, empli de nuances et de contrastes. La virtuosité qu’il déploie d’un bout à l’autre de la pièce est à couper le souffle. En écoutant cette version du Concerto No. 2 de Rachmaninov, le temps s’arrête. L’interprétation de Jean-Paul Gasparian attire toute l’attention et emmène dans un autre monde. Le pianiste brille tout autant dans les passages lents et lyriques, avec une musicalité et une conduction de phrases exceptionnelles, que dans les passages rapides ou plus triomphants.

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    Alex Quitin
    Crescendo Magazine, Mai 2022

  • « On admire la sonorité magnétique du soliste »

    Après une fascinante Sonate n.2, le pianiste revient à son cher Rachmaninoff et convainc une fois encore par la transparence et la profondeur de son jeu. ... Captivant, Gasparian déploie l'Adagio sostenuto avec une grande intériorité et impressionne dans le finale par sa vigueur et le soin accordé au moindre détail.

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    Jérémie Cahen
    Classica, Mai 2022

  • « D'une maîtrise de tous les instants »

    Le piano de Jean-Paul Gasparian s’impose par sa noble sévérité et sa saine franchise, se gardant de céder aux sirènes sentimentales auxquelles succombent nombre de ses confrères. D'une maîtrise de tous les instants, il brille particulièrement dans l'Allegro scherzando final.

    Bertrand Boissard
    Diapason, Mai 2022

  • « Un nouveau coup de maître »

    Un art du funambule que le Français Jean-Paul Gasparian, du haut de ses 26 ans à peine, semble avoir lui-même poussé à l’extrême. Il suffit pour s’en convaincre de prêter une oreille à son dernier récital, tout juste paru chez Evidence… Il y interprète la Deuxième Sonate de Rachmaninov, complétée d’un bouquet de Préludes et des Moments musicaux, Op. 16 du compositeur russe, avec un naturel des phrasés et un sens du récit personnel, qui relèguent au second plan la technicité - pourtant redoutable - de ces pages.

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    Thierry Hillériteau
    Le Figaro, Mars 2022

  • « Un de nos plus grands talents pianistiques »

    Jean-Paul Gasparian est un de nos plus grands talents pianistiques. C'est une technique phénoménale, avec une main gauche extrêmement libre, qui sait chanter. C'est une sonorité, aussi, assez phénoménale qui vous saute aux oreilles dès les premières mesures, un son puissant, rond mais jamais écrasant et avec beaucoup de couleurs : une palette de peintre extrêmement riche. Avec une virtuosité absolument surhumaine. Il n'y a pas d'autres mots : ce que l'on vient d'entendre, c'est surhumain. Il y a une maîtrise de la part de Jean-Paul Gasparian qui est absolument sidérante.!

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    Emmanuel Dupuy et Anna Sigalevitch
    France Culture - La Grande Table Critique, Mars 2022

  • « Une place de choix dans la discographie »

    C'est grâce à une expressivité plus maîtrisée que jamais que le jeune pianiste parvient à tracer son chemin, en dehors de ceux déjà frayés par les spécialistes du répertoire. Si Lugansky suscite le vertige et la désolation en un tour de force, Jean-Paul Gasparian renonce au climat claustrophobe pour créer des textures aériennes à la Scriabine, laissant jaillir chant et timbres de cloches... l'intensité de ces interprétations, conjuguée à une humilité certaine face au texte, assure à ce disque une place de choix dans la discographie.

    Melissa Khong
    Classica, Mars 2022

  • « 15 étoiles naissantes de la musique classique »

    Auréolé du Prix Thierry-Scherz aux Sommets Musicaux de Gstaad l'an dernier, nommé aux Victoires de la musique 2021 dans la catégorie Révélation soliste instrumental, le pianiste Jean-Paul Gasparian, 25 ans, se distingue par la puissance de son jeu combinée à une noble tendresse. Il s'est fait une spécialité de Chopin, Rachmaninov et Scriabine, qu'il sert admirablement en récital et au disque.

    Julian Sykes
    Le Temps, Mars 2021

  • « Sublime interprète de Rachmaninov »

    Et Gasparian ? Dès qu'il pose ses mains sur le clavier pour jouer les Mazurkas op. 30 de Chopin, on est saisi par les sonorités qu'il tire d'un Steinway qui ne semble pourtant pas exceptionnel. Le corps du pianiste, son maintien, ses gestes se fondent dans l'instrument. Ils sont rarissimes les pianistes qui atteignent cette osmose entre l'esprit, le geste, la matière sonore, qui ont cette vraie technique qui seule peut permettre d'exalter le piano tout en le pliant aux exigences de la musique pour le faire oublier. [...] Gasparian est chez lui dans les œuvres de Rachmaninov. Qu'on ne voie aucun fiel dans ce compliment : la musique du Russe est d'une difficulté incroyable pour qui veut la jouer avec le respect qui lui est dû. Le Prélude op. 23 n° 4 offert en bis a ému et impressionné par sa perfection musicale et pianistique sans aucune surcharge expressive : quintessence de l'art de bien jouer Rachmaninov, tout comme les quatre des Six Moments musicaux op. 16 avaient été restitués à la perfection, en première partie de ce récital... sans entracte. Chez ce compositeur, Gasparian fait jeu égal stylistiquement avec les élus dont Benno Moiseiwitsch, Vladimir Horowitz, Nikolai Lugansky ou encore Mikhail Pletnev ne sont pas les moindres.

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    Alain Lompech
    Bachtrack, Octobre 2020

  • « Admirable »

    C'est un même sentiment sardanapalesque qui s'empare de l'auditeur à l'écoute de ces Ballades de Chopin, où le jeune pianiste conduit l'art du cantabile à son paroxysme. À sa sonorité chaleureuse, juteuse, addictive, s'ajoutent une intelligence des phrasés et une subtilité des nuances hors du commun. [...] Suivent, au gré des quatre ballades, des legatos que seul pourrait produire un chanteur n'ayant jamais besoin de reprendre sa respiration, des rugissements de fauve en cage (qui viennent notamment troubler la quiétude de l'Opus 38), des volées de cloches pré-rachmaninoviennes (Ballade n.3), des lambeaux pré-ravéliens et des entrechocs stellaires (n.4). Et toujours ce toucher rond, chatoyant, hypnotique, porté par une main gauche ferme comme un bon matelas et par un habile jeu de pédale. Le charme se prolonge dans les autres pièces. On passe des résonances infinitésimales, dignes de Mompou, dans le Nocturne op.48, à la pyrotechnie de la Valse en mi mineur, pour finir par des Polonaises plus festives que martiales, grandes gerbes musicales lancées avec panache par un coloriste plein de tact. Admirable.

    Jérôme Bastianelli
    Diapason, Juillet 2019

  • « Un très bel artiste »

    Le passage d'une ambiance à l'autre ne révèle aucun antagonisme ou effet facile, mais plutôt un naturel étonnant pour un pianiste aussi jeune qui sait intégrer la virtuosité à un discours d'une grande maturité. Tout comme les sections méditatives nous entraînent dans des espaces intérieurs dont on ne voudrait jamais ressortir. [...]

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    Thomas Deschamps
    Classica, Été 2019

  • « Jean-Paul Gasparian modernise le romantisme à Saint-Ursanne »

    Tenir un récital de piano à 23 ans, seul devant un parterre de mélomanes, est un art dont Jean-Paul Gasparian sait s'acquitter à merveille. L'interprète a sélectionné des oeuvres de Debussy, Beethoven, Chopin et Rachmaninov pour une lecture convergente qui, exposée avec une parfaite maîtrise technique, en a fait ressortir les textures sonores - un toucher chaleureux et équilibré - et les lignes architecturales - une approche quasi-abstractive de la musique. [...] La maturité de Jean-Paul Gasparian, son sens de la noblesse de la tâche de l'interprète et sa virtuosité d'esthète ont incontestablement conquis le public.

    Maxime Grand
    Le Quotidien Jurassien, Été 2019

  • « Sonorités de rêve, noblesse et flamboyance »

    Les quatre Ballades enregistrées, dont la quatrième est donnée au concert, et la Polonaise-Fantaisie opus 61 offrent le même épanouissement sonore et une densité de propos hors du commun. Jean-Paul Gasparian a une véritable vision de ces œuvres emblématiques, qu’il érige dans une conscience aboutie et permanente de leur architecture, sur d’invisibles mais inébranlables socles : il conjugue en elles solidité et lyrisme exalté, sérénité et souffle héroïque, y compris dans la Polonaise-Fantaisie, qui n’est pas sous ses doigts celle d’un Chopin désincarné et affaibli, mais où la noblesse de ton et la force intérieure, y compris et surtout dans les passages méditatifs, l’emportent sur l’expression mélancolique. [...]

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    Jany Campello
    Classique News, Mai 2019

  • « Jean-Paul Gasparian orchestre magistralement Chopin »

    Ce récital qui s’ouvre par les quatre Ballades de Chopin est porté par un souffle qui impressionne. Il révèle la personnalité de Jean-Paul Gasparian, l’un des jeunes pianistes les plus intéressants d’aujourd’hui. Jouées ainsi, les quatre Ballades impressionnent par leur souffle et leur dimension hymnique [...]. On se laisse prendre à la chaleur, à la beauté et à la longueur du son, portées par un Steinway rougeoyant et une captation charnue et précise à la fois. Qui a parlé d’un Chopin par essence “fragile” ? Celui que nous entendons est déjà lisztien avec la prémonition de Debussy et de Ravel, celui de Scarbo dans les climax les plus enflammés des Ballades. [...] Il nous parle et raconte au sens littéral et littéraire du terme. Jean-Paul Gasparian a mûri ces interprétations d’une noblesse et d’un panache incontestables.

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    Stéphane Friédérich
    Res Musica, Mai 2019